Matin
[...] Du même désert, à la même nuit, toujours mes yeux las se réveillent à l'étoile d'argent, toujours, sans que s'émeuvent les Rois de la vie, les trois mages, le cœur l'âme, l'esprit. Quand irons-nous, par delà les grèves et les monts, saluer la naissance du travail nouveau, la sagesse nouvelle, la fuite des tyrans et des démons, la fin de la superstition, adorer - les premiers ! - Noël sur la terre !
Le chant des cieux, la marche des peuples ! Esclaves, ne maudissons pas la vie.
Une Saison en Enfer (1874)
mercredi 24 décembre 2008
lundi 22 décembre 2008
un tampon fait main par ma soeur Catherine
Admirez le travail !
Pour voir toutes les créations de Catherine, cliquez sur ce lien : les p'tits tampons de Robert
Pour voir toutes les créations de Catherine, cliquez sur ce lien : les p'tits tampons de Robert
mercredi 26 novembre 2008
dimanche 23 novembre 2008
lundi 21 juillet 2008
de Dani
Une calligraphe émérite...
Suite et fin des Voyelles de Rimbaud (je lui ai "commandé" le "y" qui ne figure pas dans le poème bien sûr)
E blanc
A noir
i rouge
VOYELLES
A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,
Golfes d'ombre ; E, candeur des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;
U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;
O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silence traversés des Mondes et des Anges :
- O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux ! -
Suite et fin des Voyelles de Rimbaud (je lui ai "commandé" le "y" qui ne figure pas dans le poème bien sûr)
E blanc
A noir
i rouge
VOYELLES
A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,
Golfes d'ombre ; E, candeur des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;
U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;
O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silence traversés des Mondes et des Anges :
- O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux ! -
dimanche 15 juin 2008
de Miss Yves
Lire en fête 2008
Miss Yves me demande si cet inédit de Rimbaud est un vrai ou un canular ? Les éminents rimbaldiens pensent que c'est bien Rimbaud qui l'a rédigé. Il faudrait peut-être soumettre le journal à des analyses pour vérifier que le papier et l'encre datent bien de 1871...Affaire à suivre donc !
Miss Yves me demande si cet inédit de Rimbaud est un vrai ou un canular ? Les éminents rimbaldiens pensent que c'est bien Rimbaud qui l'a rédigé. Il faudrait peut-être soumettre le journal à des analyses pour vérifier que le papier et l'encre datent bien de 1871...Affaire à suivre donc !
jeudi 15 mai 2008
mercredi 14 mai 2008
mercredi 7 mai 2008
mardi 6 mai 2008
jeudi 1 mai 2008
vendredi 25 avril 2008
24 avril 2008 : un inédit de Rimbaud retrouvé chez un bouquiniste
http://www.lunion.presse.fr/index.php/pqractu/default/popupphoto?pho_id=83729
Révolution en Rimbaldie ! On a désormais la preuve qu’Arthur Rimbaud a bien écrit un article pour le Progrès des Ardennes en novembre 1870. Les spécialistes savaient que le futur poète, alors âgé de 16 ans, avait essayé d’être publié, mais aucun document n’attestait de sa réussite. C’est désormais chose faite avec cet article que nous reproduisons en intégralité.
http://www.lunion.presse.fr/index.php/pqractu/default/popupphoto?pho_id=83731
Le fac-similé du « Progrès des Ardennes » du 25 novembre 1870 qui contient cet articulet signé Baudry. On ignorait jusqu’alors que l’article avait été publié.
L'article :
http://www.lunion.presse.fr/index.php/cms/13/article/127747/
Le rêve de Bismarck (Fantaisie)
C'est le soir. Sous sa tente, pleine de silence et de rêve, Bismarck, un doigt sur la carte de France, médite ; de son immense pipe s'échappe un filet bleu.
Bismarck médite. Son petit index crochu chemine, sur le vélin, du Rhin à la Moselle, de la Moselle à la Seine ; de l'ongle, il a rayé imperceptiblement le papier autour de Strasbourg : il passe outre.
A Sarrebruck, à Wissembourg, à Woerth, à Sedan, il tressaille, le petit doigt crochu : il caresse Nancy, égratigne Bitche et Phalsbourg, raie Metz, trace sur les frontières de petites lignes brisées, — et s'arrête…
Triomphant, Bismarck a couvert de son index l'Alsace et la Lorraine ! — Oh ! sous son crâne jaune, quels délires d'avare ! Quels délicieux nuages de fumée répand sa pipe bienheureuse !…
Bismarck médite. Tiens ! un gros point noir semble arrêter l'index frétillant. C'est Paris.
Donc, le petit ongle mauvais, de rayer, de rayer le papier, de ci, de là, avec rage, — enfin, de s'arrêter… Le doigt reste là, moitié plié, immobile.
Paris ! Paris ! — Puis, le bonhomme a tant rêvé l'œil ouvert, que, doucement, la somnolence s'empare de lui : son front se penche vers le papier ; machinalement, le fourneau de sa pipe, échappée à ses lèvres, s'abat sur le vilain point noir…
Hi ! povero ! en abandonnant sa pauvre tête, son nez, le nez de M. Otto de Bismarck, s'est plongé dans le fourneau ardent… Hi ! povero ! va povero ! dans le fourneau incandescent de la pipe…, Hi ! povero ! Son index était sur Paris !… Fini, le rêve glorieux !
Il était si fin, si spirituel, si heureux, ce nez de vieux premier diplomate ! — Cachez, cachez ce nez !…
Eh bien ! mon cher, quand, pour partager la choucroute royale, vous rentrerez au palais
(lignes manquantes)
Voilà ! fallait pas rêvasser !
Jean Baudry
Source : Forum Rimbaud
Révolution en Rimbaldie ! On a désormais la preuve qu’Arthur Rimbaud a bien écrit un article pour le Progrès des Ardennes en novembre 1870. Les spécialistes savaient que le futur poète, alors âgé de 16 ans, avait essayé d’être publié, mais aucun document n’attestait de sa réussite. C’est désormais chose faite avec cet article que nous reproduisons en intégralité.
http://www.lunion.presse.fr/index.php/pqractu/default/popupphoto?pho_id=83731
Le fac-similé du « Progrès des Ardennes » du 25 novembre 1870 qui contient cet articulet signé Baudry. On ignorait jusqu’alors que l’article avait été publié.
L'article :
http://www.lunion.presse.fr/index.php/cms/13/article/127747/
Le rêve de Bismarck (Fantaisie)
C'est le soir. Sous sa tente, pleine de silence et de rêve, Bismarck, un doigt sur la carte de France, médite ; de son immense pipe s'échappe un filet bleu.
Bismarck médite. Son petit index crochu chemine, sur le vélin, du Rhin à la Moselle, de la Moselle à la Seine ; de l'ongle, il a rayé imperceptiblement le papier autour de Strasbourg : il passe outre.
A Sarrebruck, à Wissembourg, à Woerth, à Sedan, il tressaille, le petit doigt crochu : il caresse Nancy, égratigne Bitche et Phalsbourg, raie Metz, trace sur les frontières de petites lignes brisées, — et s'arrête…
Triomphant, Bismarck a couvert de son index l'Alsace et la Lorraine ! — Oh ! sous son crâne jaune, quels délires d'avare ! Quels délicieux nuages de fumée répand sa pipe bienheureuse !…
Bismarck médite. Tiens ! un gros point noir semble arrêter l'index frétillant. C'est Paris.
Donc, le petit ongle mauvais, de rayer, de rayer le papier, de ci, de là, avec rage, — enfin, de s'arrêter… Le doigt reste là, moitié plié, immobile.
Paris ! Paris ! — Puis, le bonhomme a tant rêvé l'œil ouvert, que, doucement, la somnolence s'empare de lui : son front se penche vers le papier ; machinalement, le fourneau de sa pipe, échappée à ses lèvres, s'abat sur le vilain point noir…
Hi ! povero ! en abandonnant sa pauvre tête, son nez, le nez de M. Otto de Bismarck, s'est plongé dans le fourneau ardent… Hi ! povero ! va povero ! dans le fourneau incandescent de la pipe…, Hi ! povero ! Son index était sur Paris !… Fini, le rêve glorieux !
Il était si fin, si spirituel, si heureux, ce nez de vieux premier diplomate ! — Cachez, cachez ce nez !…
Eh bien ! mon cher, quand, pour partager la choucroute royale, vous rentrerez au palais
(lignes manquantes)
Voilà ! fallait pas rêvasser !
Jean Baudry
Source : Forum Rimbaud
lundi 21 avril 2008
mardi 8 avril 2008
jeudi 3 avril 2008
jeudi 27 mars 2008
le coin lecture...
Dans le n°4 du magazine CARGO ZONE (qui paraît tous les deux mois) a débuté l'histoire LE CHAPEAU DE RIMBAUD, par Christian Straboni et Laurence Maurel. Site de Christian Straboni
Une superbe bande dessinée que je recommande (les Décadents à la recherche de Rimbaud, "perdu" en Afrique...)
Une superbe bande dessinée que je recommande (les Décadents à la recherche de Rimbaud, "perdu" en Afrique...)
vendredi 21 mars 2008
un jour dans les Ardennes...
à Charleville
Sur les bons conseils de Miss Yves, j'ajoute quelques commentaires aux photos...
Rimbaud évoque Charleville dans une lettre à Georges Izambard du 25 août 1870 : "Vous êtes heureux, vous, de ne plus habiter Charleville ! Ma ville natale est supérieurement idiote entre les petites villes de province. Sur cela, voyez-vous, je n'ai plus d'illusions.", et dans une autre du 2 novembre 1870 : "Je meurs, je me décompose dans la platitude, dans la mauvaiseté, dans la grisaille. Que voulez-vous, je m'entête affreusement à adorer la liberté libre, et... un tas de choses que "ça fait pitié", n'est-ce pas ? Je devais repartir aujourd'hui même ; je le pouvais : j'étais vêtu de neuf, j'aurais vendu ma montre, et vive la liberté ! -Donc je suis resté ! je suis resté ! - et je voudrai repartir encore bien des fois. - Allons, chapeau, capote, les deux poings dans les poches, et sortons."
Rimbaud et ses amis luttaient contre l'ennui au Bar de l'Univers, discussions avec bocks et tabac...Le rendez-vous des assoiffés dans les années 1870
Les concerts donnés au kiosque à musique situé en face de la gare lui ont inspiré le poème "A la musique"
"Place de la Gare, à Charleville.
Sur la place taillée en mesquines pelouses,
Square où tout est correct, les arbres et les fleurs,
Tous les bourgeois poussifs qu'étranglent les chaleurs
Portent, les jeudis soirs, leurs bêtises jalouses
- L'orchestre militaire, au milieu du jardin,
Balance ses schakos dans la Valse des fifres :
- Autour, aux premiers rangs, parade le gandin ;
Le notaire pend à ses breloques à chiffres
Des rentiers à lorgnons soulignent tous les couacs :
Les gros bureaux bouffis traînent leurs grosses dames
Auprès desquelles vont, officieux cornacs,
Celles dont les volants ont des airs de réclames ;
Sur les bancs verts, des clubs d'épiciers retraités
Qui tisonnent le sable avec leur canne à pomme,
Fort sérieusement discutent les traités,
Puis prisent en argent, et reprennent : "En somme !..."
Épatant sur son banc les rondeurs de ses reins,
Un bourgeois à boutons clairs, bedaine flamande,
Savoure son onnaing d'où le tabac par brins
Déborde - vous savez, c'est de la contrebande ; -
Le long des gazons verts ricanent les voyous ;
Et rendus amoureux par le chant des trombones,
Très naïfs, et fumant des roses, les pioupious
Caressent les bébés pour enjôler les bonnes..
- Moi, je suis, débraillé comme un étudiant
Sous les marronniers verts les alertes fillettes :
Elles le savent bien ; et tournent en riant,
Vers moi, leurs yeux tout pleins de choses indiscrètes
Je ne dit pas un mot : je regarde toujours
La chair de leurs cous blancs brodés de mèches folles :
Je suis, sous le corsage et les frêles atours,
Le dos divin après la courbe des épaules
J'ai bientôt déniché la bottine, le bas...
- Je reconstruis les corps, brûlé de belles fièvres.
Elles me trouvent drôle et se parlent tout bas...
- Et mes désirs brutaux s'accrochent à leurs lèvres..."
Chambres à coucher de l'appartement qu'ont habité Madame Rimbaud et ses quatre enfants. Le bâtiment est devenu "la Maison des Ailleurs" site maison des Ailleurs
Cimetière de Charleville
Boîte aux lettres à l'entrée du cimetière de Charleville. Rimbaud reçoit beaucoup de courrier (surtout de l'art postal) qui est conservé ou exposé au Musée Rimbaud.
Rues de Charleville
à côté du Musée Rimbaud qui est installé dans un ancien moulin.
La Meuse
Représentation de l'Alchimie du Verbe, par Laurent Godet
au musée
Rimbaud à toutes les sauces !
La gare de Voncq C'est de cette gare que Rimbaud quittait Roche. C'est là qu'il a pris le train pour la dernière fois, en août 1891, pour se rendre à Marseille et y mourir.
la campagne ardennaise près de Voncq
Village de Roche Seul pan de mur restant de la ferme qu'y possédait la mère de Rimbaud, ferme qui fut occupée puis détruite par les Allemands pendant la première guerre mondiale. On distingue un "R" et un début de date "18..". Rimbaud "coincé" à Roche écrit à son ami Delahaye en mai 1873 : "Cher ami, tu vois mon existence actuelle dans l'aquarelle ci-dessous...Ô Nature ! ô ma mère ! Quelle chierie ! et quels monstres d'innocince ces paysans. Il faut le soir, faire deux lieues, et plus, pour boire un peu. La Mother m'a mis là dans un triste trou. Je ne sais comment en sortir : j'en sortirai pourtant. Je regrette cette atroce Charlestown, l'Univers, la Bibliothe., etc...Je travaille pourtant régulièrement. Je fais de petites histoires en prose, titre général : Livre païen, ou Livre nègre. C'est bête et innocent. Ô innocence ! innocence, innocence...." (il s'agit d'Une Saison en Enfer).
tombe abandonnée dans un cimetière en rase campagne
Sur les bons conseils de Miss Yves, j'ajoute quelques commentaires aux photos...
Rimbaud évoque Charleville dans une lettre à Georges Izambard du 25 août 1870 : "Vous êtes heureux, vous, de ne plus habiter Charleville ! Ma ville natale est supérieurement idiote entre les petites villes de province. Sur cela, voyez-vous, je n'ai plus d'illusions.", et dans une autre du 2 novembre 1870 : "Je meurs, je me décompose dans la platitude, dans la mauvaiseté, dans la grisaille. Que voulez-vous, je m'entête affreusement à adorer la liberté libre, et... un tas de choses que "ça fait pitié", n'est-ce pas ? Je devais repartir aujourd'hui même ; je le pouvais : j'étais vêtu de neuf, j'aurais vendu ma montre, et vive la liberté ! -Donc je suis resté ! je suis resté ! - et je voudrai repartir encore bien des fois. - Allons, chapeau, capote, les deux poings dans les poches, et sortons."
Rimbaud et ses amis luttaient contre l'ennui au Bar de l'Univers, discussions avec bocks et tabac...Le rendez-vous des assoiffés dans les années 1870
Les concerts donnés au kiosque à musique situé en face de la gare lui ont inspiré le poème "A la musique"
"Place de la Gare, à Charleville.
Sur la place taillée en mesquines pelouses,
Square où tout est correct, les arbres et les fleurs,
Tous les bourgeois poussifs qu'étranglent les chaleurs
Portent, les jeudis soirs, leurs bêtises jalouses
- L'orchestre militaire, au milieu du jardin,
Balance ses schakos dans la Valse des fifres :
- Autour, aux premiers rangs, parade le gandin ;
Le notaire pend à ses breloques à chiffres
Des rentiers à lorgnons soulignent tous les couacs :
Les gros bureaux bouffis traînent leurs grosses dames
Auprès desquelles vont, officieux cornacs,
Celles dont les volants ont des airs de réclames ;
Sur les bancs verts, des clubs d'épiciers retraités
Qui tisonnent le sable avec leur canne à pomme,
Fort sérieusement discutent les traités,
Puis prisent en argent, et reprennent : "En somme !..."
Épatant sur son banc les rondeurs de ses reins,
Un bourgeois à boutons clairs, bedaine flamande,
Savoure son onnaing d'où le tabac par brins
Déborde - vous savez, c'est de la contrebande ; -
Le long des gazons verts ricanent les voyous ;
Et rendus amoureux par le chant des trombones,
Très naïfs, et fumant des roses, les pioupious
Caressent les bébés pour enjôler les bonnes..
- Moi, je suis, débraillé comme un étudiant
Sous les marronniers verts les alertes fillettes :
Elles le savent bien ; et tournent en riant,
Vers moi, leurs yeux tout pleins de choses indiscrètes
Je ne dit pas un mot : je regarde toujours
La chair de leurs cous blancs brodés de mèches folles :
Je suis, sous le corsage et les frêles atours,
Le dos divin après la courbe des épaules
J'ai bientôt déniché la bottine, le bas...
- Je reconstruis les corps, brûlé de belles fièvres.
Elles me trouvent drôle et se parlent tout bas...
- Et mes désirs brutaux s'accrochent à leurs lèvres..."
Chambres à coucher de l'appartement qu'ont habité Madame Rimbaud et ses quatre enfants. Le bâtiment est devenu "la Maison des Ailleurs" site maison des Ailleurs
Cimetière de Charleville
Boîte aux lettres à l'entrée du cimetière de Charleville. Rimbaud reçoit beaucoup de courrier (surtout de l'art postal) qui est conservé ou exposé au Musée Rimbaud.
Rues de Charleville
à côté du Musée Rimbaud qui est installé dans un ancien moulin.
La Meuse
Représentation de l'Alchimie du Verbe, par Laurent Godet
au musée
Rimbaud à toutes les sauces !
La gare de Voncq C'est de cette gare que Rimbaud quittait Roche. C'est là qu'il a pris le train pour la dernière fois, en août 1891, pour se rendre à Marseille et y mourir.
la campagne ardennaise près de Voncq
Village de Roche Seul pan de mur restant de la ferme qu'y possédait la mère de Rimbaud, ferme qui fut occupée puis détruite par les Allemands pendant la première guerre mondiale. On distingue un "R" et un début de date "18..". Rimbaud "coincé" à Roche écrit à son ami Delahaye en mai 1873 : "Cher ami, tu vois mon existence actuelle dans l'aquarelle ci-dessous...Ô Nature ! ô ma mère ! Quelle chierie ! et quels monstres d'innocince ces paysans. Il faut le soir, faire deux lieues, et plus, pour boire un peu. La Mother m'a mis là dans un triste trou. Je ne sais comment en sortir : j'en sortirai pourtant. Je regrette cette atroce Charlestown, l'Univers, la Bibliothe., etc...Je travaille pourtant régulièrement. Je fais de petites histoires en prose, titre général : Livre païen, ou Livre nègre. C'est bête et innocent. Ô innocence ! innocence, innocence...." (il s'agit d'Une Saison en Enfer).
tombe abandonnée dans un cimetière en rase campagne
Inscription à :
Articles (Atom)